Click-Dive

Click-Dive Recyclage FRANCE Web: https://click-dive.com/ Contact: contact@click-dive.com Localisation: Marseille (13) Secteur: Recyclage Date de création: 2016 Date de rencontre: Mai 2021 Maturité du projet: Mature Aperçu Histoire du projet Click-Dive est une entreprise basée à Port-de-Bouc. Le projet est né en 2016 à l’initiative de Brice Masi et Bénédicte Aldebert initialement sur le thème de la plongée. Aujourd’hui, Click-Dive oeuvre à promouvoir des solutions durables aux usagers de la mer. Cette société marseillaise a ainsi développé trois actions [1]: la marque “Le savon des plongeurs”, une marque éco-responsable. Ocean Data et Idealdrive, deux applications de science participative autour du monde marin. Glokis, un programme d’accompagnement à la valorisation des déchets de la pêche. La troisième action, Glokis, propose une démarche novatrice en s’intéressant à des déchets délaissés par les filières de collecte et de valorisation conventionnelles: les déchets issus de la pêche, autrement dit les filets de pêche. Ainsi, les filets de pêche usagés peuvent être valorisés pour produire des granulés de plastique recyclé permettant de fabriquer Chiffres clés 1% des déchets marins seraient visibles depuis la surface des océans 800 kilos filets de pêche sont jetés par an et par pêcheur 1028 patrons-pêcheurs pratiquants une pêche artisanale en Méditerranée Piliers de l’économie circulaire Recyclage en proposant une solution de collecte et de valorisation des déchets de la pêche. Cette démarche permet de proposer une réponse à l’absence de filière de valorisation des filets de pêche usagés. fonctionnement du projet Pour écouter Sabine Meneut présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! Glokis est un programme développé par Click-Dive qui propose une solution de collecte et de valorisation des déchets de la pêche aux pêcheurs méditerranéens. 1. Les filets de pêche, des déchets Anciennement confectionnés en coton, les filets sont aujourd’hui constitués de plastique permettant de diminuer leur coût et d’augmenter leur durée de vie. On retrouve ainsi quatre type de plastiques pouvant constituer les filets de pêche: PET PEHD Polypropylène Polyamide Ce dernier type de plastique présente la particularité de peu s’abraser avec le sel. Les filets de pêches évoluent dans un environnement altérant le plastique. En effet, les corrosions engendrées par le sel, le soleil, l’eau ainsi que l’absorption de micro éléments par le plastique altèrent ce dernier. Les filets ne peuvent donc pas être recyclés avec le plastique ménager. Ce traitement particulier pour ce plastique marin n’a jamais été mis en place par les filières de recyclage française. Ces déchets sont donc soit incinérés, soit enfouis. Ces deux méthodes, non durables, entraînent de nombreux impacts environnementaux tels que l’émanation de gaz à effet de serre ou bien la capture d’animaux une fois enfouis. 2. Les pêcheurs face à la pollution du milieu aquatique On entend souvent parler de l’impact des pêcheurs sur le milieu marin et leurs actions qualifiées par certains “d’inhumaines” en justifiant notamment ce qualificatif par la pollution qu’ils engendrent avec par exemple la présence de filets perdus ou abandonnés en mer: les filets fantômes. Il convient de noter que la vie des ces pêcheurs dépend de la mer et de ses ressources. Les filets fantômes sont ainsi de véritables dangers pour les écosystèmes puisqu’ils continuent à capturer des poissons. Au-delà de l’impact environnemental, les filets fantômes sont aussi néfastes pour les pêcheurs puisque ces filets vont réduire la quantité de poissons que vont pouvoir remonter ces pêcheurs. Ces filets peuvent également endommager leurs matériels. Il n’est donc pas dans leur intérêt de se débarrasser de leurs filets usagés en mer. Les pêcheurs ont ainsi tout intérêt à aller récupérer les filets qu’ils ont perdus. Les marins sont également les témoins quotidiens de la pollution des mers avec dans leurs filets une quantité démesurée de plastique en tout genre. Ces derniers, malgré eux, sont en quelque sorte les éboueurs des mers. 3. Glokis accompagne les territoires dans la valorisation des déchets marins Glokis développe une meilleure gestion des déchets de la pêche en valorisant la pêche artisanale et en accompagnant les territoires. Le programme soutient ainsi les structures françaises de valorisation et de réemploi des matériaux de pêche usagés. Cette mise en relation permet de développer une filière localement tout en préservant le métier de la pêche artisanale et l’environnement marin. Pour éviter toute contamination du plastique induite par une submersion prolongée, Glokis ne propose que le recyclage des filets de pêche usagés. Glokis ne prend pas les filets de pêche perdus en mer. Glokis oeuvre de la manière suivante [2]: Acquisition des données et étude du gisement qualitatif et quantitatif du matériel de pêche hors d’usage La mise en réseau et la collaboration avec plusieurs structures de l’environnement, de la plasturgie, du design et de l’ingénierie Accompagnement des partenaires pour la mise en place d’une filière de collecte et de valorisation des filets de pêche en étroite collaboration avec la société Fil & Fab Développement d’une filière locale de réemploi de certains filets de pêche Sensibilisation du grand public mais également des entreprises. 4. Une collaboration avec Fil & Fab Créée à la pointe bretonne en 2015, Fil & Fab est la première entreprise française de régénération des filets de pêche PA1 usagés. Courant 2017 et 2018, Fil & Fab réunit des partenaires pour créer un écosystème de savoir-faire visant à trouver des solutions locales à la non revalorisation de ces déchets. Une filière Pilote est mise en place en pays d’Iroise, mettant en lumière la viabilité du projet. En 2020 les machines sont acquises et les premières campagnes de transformation sont amorcées en Finistère. La matière issue des filets recyclés est nommée Nylo®. Fil & Fab se charge donc de la transformation en granulés des filets de pêche récupérés par Click-Dive. Ces granulés de plastique fondus peuvent ainsi être utilisés dans la fabrication de matériaux plastiques comme des montures de lunette. Avant de transformer les déchets en granulés, une étude préalable est effectuée permettant de s’assurer de la non-contamination des filets. approche de développement durable Bénéfices environnementaux En proposant une solution de recyclage, le
Toopi Organics

Toopi Organics Approvisionnement durable Eco-conception Ecologie industrielle et territoriale Recyclage FRANCE Web : https://toopi-organics.com/ Contact: contact@toopi-organics.com Localisation: Loupiac-de-la-Réole (33) Secteur: Recyclage Date de création: 2019 Date de rencontre: 21/04/021 Maturité du projet: mature Valoriser l’urine humaine en produits pour l’agriculture et l’industrie. Aperçu Histoire du projet Toopi Organics a été créée en 2019 à la suite d’une rencontre entre trois entrepreneurs. Matthieu Préel, gérant de la société « Un Petit coin de Paradis » était quotidiennement confronté à la problématique du recyclage de l’urine humaine. Par son activité de location de toilettes sèches, il doit payer pour éliminer l’urine qu’il a collecté. Michael Roes, fondateur d’une société de fertilisants biologiques et Pierre Huguier, docteur en écotoxicologie du sol, ont donc développé un procédé microbiologique permettant de valoriser l’urine en produits pour l’agriculture et l’industrie. L’entreprise est en train de développer un premier produit et espère une mise sur le marché pour le premier semestre de 2022. Chiffres clés 1L d’urine = 1L de produit fini Objectif de collecter 1% de l’urine générée en France Piliers de l’économie circulaire Approvisionnement durableEco-conception par le développement d’un système low-tech pour la valorisation de l’urine.Ecologie industrielle et territoriale à travers la mise en relation de différents acteurs d’un même territoire. Des acteurs en amont pour la collecte de l’urine et des acteurs en aval a qui sont destinés les produits.Recyclage de l’urine et valorisation de cette dernière en intrant agricole. fonctionnement du projet Pour écouter Benjamin présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! 1. L’urine, du statut de déchet à celui de ressource ? L’urine est actuellement considérée comme un déchet. Elle est éliminée via les toilettes pour ensuite être traitée avec l’ensemble des eaux usées dans les stations d’épuration. Cependant, ce modèle actuel à ses limites. Il pose problème quant à la gestion durable de la ressource en eau. En moyenne, une chasse d’eau consomme 9 litres d’eau potable ce qui représente 10 000 litres par an et par personne soit 20% de notre consommation annuelle en eau. Lors de l’assainissement de l’eau dans les stations d’épuration, ⅔ de l’azote est rejeté dans l’air et ⅓ dans l’eau. Seulement 5% de l’azote contenu dans les boues d’épuration est recyclé, ce qui signifie que l’essentiel de l’azote se retrouve dans les eaux usées. A noter que tout l’azote consommé par l’Homme est excrété ce qui représente 5 kg d’azote par personne en un an. Par leur forte teneur en azote, les boues d’épuration sont à l’origine de phénomène d’eutrophisation. L’urine est composée majoritairement d’eau et contient un triptyque de minéraux très intéressant en agriculture : le triptyque NPK. L’urine contient en effet une concentration non négligeable d’azote (N), de phosphore (P) et de potassium (K), jouant un rôle important dans la fertilisation des sols. 2. De la collecte à la valorisation de l’urine Toopi Organics se présente comme le dernier acteur de la chaîne de valorisation de l’urine. L’un des enjeux est de collecter une quantité conséquente d’urine et de bonne qualité. La collecte de l’urine se fait localement pour le moment et est mise en place avec divers partenaires : WCLoc, des collectivités via l’installation d’urinoirs secs (masculin et féminin) à Langon et La Réole et des laboratoires d’analyses médicales de Gironde. D’autres lieux pour collecter sont envisagés pour récupérer des volumes importants : les établissements recevant du public (ERP), et les toilettes des aires d’autoroute ou de chantier par exemple. Pour s’assurer de la bonne qualité de l’urine, l’équipe Toopi Organics ajoute dans les cuves de récupération d’urine de l’acide lactique. L’acide lactique permet de stabiliser l’urine et notamment d’éviter la dégradation de l’urée en ammoniac, molécule responsable entre autres des mauvaises odeurs. Pour s’assurer de la bonne qualité de l’urine, les collecteurs doivent effectuer avant l’expédition des vérifications : test pH à différentes profondeurs de cuve, test de couleur… Si l’ensemble des conditions sont correctes 24h avant l’expédition, l’urine peut être expédiée. D’autres tests sont effectués à réception du produit. Si l’urine n’est pas de qualité attendue, elle est envoyée en station d’épuration pour traitement. La valorisation de l’urine en biostimulant se fait selon un procédé low-tech. Dans l’urine, maintenue entre 30 et 40°, est inoculée une souche bactérienne d’intérêt et une source de carbone. Ce procédé low-tech permet in fine de proposer un produit dont le coût d’achat est bien inférieur au prix d’achat actuel du marché. approche de développement durable Bénéfices environnementaux La valorisation de l’urine à de nombreux avantages par sa sortie du processus de traitement des eaux. Dans un premier temps, l’utilisation d’urinoirs sans eau, nécessaires à la récupération de l’urine, permet une gestion plus durable des ressources en eau. Par ailleurs, sortir l’urine du cycle de l’eau permet de solutionner son élimination dans les stations d’épurations. Il est encore compliqué de bien traiter l’urine notamment par sa concentration élevée en azote qui est responsable de phénomène d’eutrophisation. Enfin, le processus de valorisation de l’urine est low-tech, il ne consomme que très peu d’énergie. Bénéfices économiques Le couplage entre l’utilisation de l’urine humaine et ce processus low-tech permet de proposer aux agriculteurs un produit beaucoup moins cher. Reproductibilité & perspectives d’évolution Perspectives d’évolution Toopi Organics compte sur la mise sur le marché de son premier produit pour le premier semestre 2022. La capacité de traitement de l’usine actuelle est de 400 000 litres, la prochaine aura une capacité de 2 millions de litres. Toopi Organics vise à développer son modèle sur l’ensemble du territoire avec l’installationde sites de transformation dans les zones de collecte supérieure à 1 million de litres. Les récoltes se feront dans un périmètre de 200km autour de l’usine pour éviter les coûts de transports et la pollution. Toopi Organics souhaite diversifier sa gamme de produit au fil des années. Retour à l’encyclopédie Newsletter CirculAgronomie Abonnez-vous Facebook Youtube Linkedin Instagram Mentions légales Protection des données Copyright CirculAgronomie 2020
La Fumainerie

La fumainerie Ecologie industrielle et territoriale Recyclage FRANCE Web: https://www.lafumainerie.com/ Contact: lafumainerie@zaclys.net Localisation: Mérignac (33) Secteur: Recyclage Date de création: 2019 Date de rencontre: 22/04/2021 Maturité du projet: Mature Une association citoyenne qui accompagne les territoires urbains dans la transition de leur système alimentation-excrétion. Aperçu Histoire du projet La Fumainerie [1] est une association de loi 1901 fondée en février 2019, localisée à Bordeaux. L’association s’est donnée 2 ans pour mener une expérimentation qui vise à montrer qu’il est possible de re-circulariser notre système d’alimentation excrétion. Cette circularisation àa pour but la valorisation des nutriments présents dans nos excrétas et de participer à l’effort de préservation de notre ressource en eau. Les objectifs de l’expérimentation sont de mettre en évidence les bénéfices d’un réseau d’assainissement plus circulaire et écologique et mesurer le niveau d’accessibilité sociale d’un changement profond de nos modes d’assainissement. L’assainissement écologique est un processus de gestion circulaire des excrétas. Il prend en compte : le conditionnement qui correspond au stockage de la matière dans un espace clos. l’assainissement, c’est-à-dire l’hygiénisation des matières. Il existe des méthodes douces (le compostage par exemple) ou actives (par exemple la pyrolyse). Peu importe le process choisi, il faut favoriser avant tout la sécurité des personnes et de l’environnement. la valorisation et le recyclage des matières. Il faut privilégier un retour au sol des matières. L’association met en place des toilettes sèches chez les particuliers (séparation à la source de l’urine et des fèces), collecte l’urine et recherche ou développe ensuite des filières de valorisation de l’urine et des matières fécales adaptée en partenariat avec les acteurs publics et privés locaux. Le but ultime n’est pas la généralisation d’une unique solution mais plutôt une prise de conscience collective et le déploiement de solutions d’extraction des matières et de systèmes de gestion qui s’adapte aux besoins. Chiffres clés 30 sites de collectes d’urine depuis septembre 2021 28 sites chez des particuliers 3 sites dans des lieux accueillant du public (un co-working bois, un tiers-lieux et une association d’animation et de diffusion artistique) un total de 86 co-producteurs qui utilisent les toilettes Piliers de l’économie circulaire Ecologie industrielle et territoriale par le développement d’une filière locale de valorisation de l’urine et des matières fécales et coopération entre acteurs (La Fumainerie qui travaille avec Toopie pour valoriser l’urine, Recup Bokashi Aquitaine pour le co-compostage des matières organiques et avec Un petit coin de paradis pour concevoir des toilettes séparatives adaptées). Recyclage par la sortie de l’urine et des matières fécales du statut de déchet ultime de l’Humanité. fonctionnement du projet Pour écouter Ambre Diazabakana présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! 1. La composition de l’association La Fumainerie est une association de loi 1901 qui se compose de la manière suivante : Une direction collégiale qui regroupe 6 personnes, dont certains coproducteurs du réseau. Ce sont des citoyens de la métropole bordelaise qui souhaite devenir acteur-décideur de leur assainissement 2 salariés dont une coordinatrice et un animateur réseau appuyés par une personne en service civique (présent pendant 6 mois dans l’association). Ils sont tous chargés de la collecte de l’urine mais aussi du bokashi (mutualisation des moyens humains). Les adhérents, au nombre de 99 en 2020. L’association collecte de l’urine sur 30 sites ce qui représentent environ 86 personnes, 1097 kg d’urines et 345 kg de fèces collectées en avril 2021 et 5200 litre d’urines collectés depuis septembre et 1700 kg de fécès collectés depuis septembre. Les partenaires techniques de l’association sont : Une petit coin de Paradis, producteur de toilettes sèches qui a développé une modèle adapté à l’activité de la Fumainerie. Recup Bokashi Aquitaine avec qui l’association mutualise des moyens humains et matériels pour la collecte et le compostage des matières Toopi Organic qui récupère l’urine pour la valoriser en biostimulants. Une plateforme de compostage industriel (PENA Environnement). L’association étant en phase d’expérimentation, PENA Environnement a accepté de ne lui faire payer que la levée des bacs (60€ la tonne pour le transport) et non pas les coûts de traitement de la matière (entre 90 et 100€ la tonne). 2. Des collecteurs adaptés Le premier enjeu de la valorisation des excréments est le mode de collecte. La séparation à la source permet d’éviter la contamination de l’urine (qui ne contient que très peu de pathogènes) par les matières fécales. Des dispositifs existent déjà sur le marché : des urinoirs secs masculin ou féminin ainsi que des toilettes “séparatives” : l’urine s’écoule vers l’avant par gravité les matières fécales et le papier toilette sont recueillis à l’arrière dans un contenant adapté. Les collecteurs déjà existant sur le marché n’étaient cependant pas adaptés au mode de collecte de l’urine développé par La Fumainerie. La collecte est effectuée chez les particuliers à l’aide de vélos-cargo à assistance électrique. Les récipients n’étaient pas adaptés à ce mode de transport. Pour l’urine par exemple, les bacs ne disposaient pas d’un système de fermeture étanche. La Fumainerie à donc travaillé en partenariat avec Une petit coin de Paradis pour développer des toilettes séparatives adaptées à leur mode de collecte. Pour lutter contre les mauvaises odeurs des intrants sont ajoutés dans les différents contenants : de l’acide lactique au fond des bidons d’urine pour stabiliser l’urée. Cette stabilisation de l’urée empêche sa dégradation en ammoniac, molécule responsable des mauvaises odeurs. de la sciure de bois dans les cuves de fèces permettant un séchage plus rapide, de couvrir les matières pour éviter l’invasion de nuisibles (mouches) et donc d’éviter les mauvaises odeurs. 3. Les enjeux d’installation La mise en place d’un tel système d’assainissement écologique nécessite de repenser la conception des toilettes : nécessité d’avoir un espace bien aéré ou du moins climatisé. Au lieu de mettre la climatisation vers le haut, il semble judicieux d’installer la climatisation en bas de la pièce afin de capter les mauvaises odeurs vers le bas. repenser le système d’éclairage : un éclairage par le haut rend l’utilisation des toilettes par la visualisation des matières
Restovalor

Restovalor Recyclage FRANCE Web: https://www.restovalor.fr/ Contact: contact@restovalor.fr Localisation: Cénon (33) Secteur: Recyclage Date de création: 2020 Date de rencontre: 20/04/2021 Maturité du projet: Mature Collecte et valorisation des biodéchets sur la métropole bordelaise Aperçu Histoire du projet Restovalor, basé à Cenon en périphérie de Bordeaux, propose un service de collecte sur mesure des biodéchets générés par les acteurs de la restauration dans la région bordelaise. Ce service de collecte propose également des contenants spécifiques et des collectes adaptées pour valoriser ces biodéchets en biogaz et compost à travers un processus de méthanisation. Chiffres clés 100 clients 150 tonnes de biodéchets collectés par mois 2 000 de tonnes de biodéchets par an 10% de refus de tri Pilier de l’économie circulaire Recyclage en proposant une boucle de valorisation sur mesure aux producteurs de biodéchets. Cette collecte est adaptée à la taille du producteur. fonctionnement du projet Pour écouter Daniel Folz présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! Fondé par trois associés en 2020, Restovalor propose un service de collecte des biodéchets permettant de les inclure dans une boucle de valorisation. 1. Loi relative à la transition énergétique (17/08/2015) La loi relative à la transition énergétique[1] du 17/08/2015 dont l’un des 6 objectifs est de diviser par deux le volume de déchets produits d’ici 2050 et concerne tous les acteurs du territoire : citoyens, entreprises, pouvoir public. Qu’est ce qu’un biodéchet et pourquoi les trier ? Un biodéchet est un déchet alimentaire (épluchures, restes de viandes et poissons, pain…) ou un déchet naturel biodégradable qui peut être valorisé en compost. Dans cette loi, se pose la question de la gestion des biodéchets. Ces déchets doivent être séparés des autres puisque leur enfouissement en l’absence d’oxygène est favorable au phénomène de fermentation qui libère du méthane dans l’atmosphère. Or le pouvoir de réchauffement global du méthane est 25 fois supérieur à celui du CO2. Il participe donc activement au réchauffement climatique. Il devient donc urgent de valoriser au mieux nos biodéchets. L’incinération dans les voies de traitement actuelles des déchets alimentaires consiste notamment à brûler de l’eau, ce qui peut paraître absurde. Comment valoriser les biodéchets ? Les biodéchets peuvent être valorisés par différents processus : compost épandage (si pas de compostage préalable, ou sur le site d’épandage il me semble que c’est interdit). L’épandage ferait donc aussi appel par le compostage méthanisation -> production de biogaz Ces réactions ont l’avantage de permettre le retour au sol de la matière. -> C’est justement l’avantage comparatif du compostage VS la méthanisation (le biogaz ne retourne pas à la terre) Quelques dates clé dans la gestion des biodéchets : 01/2012 : les gros producteurs de déchets (120t/ 1500 L d’huile alimentaire par ans) s’engagent à trier les biodéchets et les valoriser dans des filières adaptées 01/2016 : abaissement des volume à 10 t et 60L d’ici 2025 : chaque français devra disposer d’une solution de tri à la source de ses déchets alimentaires. 2. La naissance de Restovalor Restovalor est né de l’association de 3 sociétés : Azura, entreprise de collecte des déchets en Gironde qui assure la mise à disposition des moyens matériels. 3R concept entreprise spécialisée dans la destruction du papier. Elle travaille sur la partie stratégique de Restovalor, à savoir les analyses de marché et partenariat. 10% environnement, société de conseil est investisseur de Restovalor. 3. La gestion des biodéchets par Restovalor Aujourd’hui, les petits producteurs de biodéchets n’ont pas l’obligation de valoriser leurs déchets fermenticides. Cette contrainte ne leur étant pas encore imposée, la valorisation des biodéchets est actuellement pour ces producteurs un surcoût. Restovalor propose ainsi un service permettant à n’importe quel producteur de déchets alimentaires de valoriser ces derniers. Restovalor propose une offre de services sur mesure dédiée à la valorisation des déchets alimentaires (biodéchets) générés par les acteurs de la restauration sur Bordeaux Métropole et en Gironde. L’entreprise propose des contenants spécifiques, des collectes adaptées et un recyclage des déchets organiques en méthanisation et compostage. Elle facture la collecte au volume de déchets et à la fréquence de collecte. La société intervient chez 3 types de clients: la grande distribution qui produit une quantité important de biodéchets. Les collectivités (mairies, collèges, lycées…) Les restaurateurs qui produisent comme déchets principalement des biodéchets. En effet, ⅔ de la poubelle d’un restaurateur est composée de biodéchets. L’entreprise collecte les biodéchets conditionnés, c’est-à-dire que ces déchets ont été préalablement séparés du reste des déchets ménagers par le client. La société met à disposition différents types de contenants qui sont adaptés à la production de biodéchets du client. Chaque contenant entraîne une collecte spécifique: les bennes ouvertes sont collectées par des poids lourds les poubelles sont vidées par des camions bennes Les seaux sont récupérés à vélo La partie collecte de biodéchets est assurée par Azura. Cette mise en place d’une solution sur mesure permet de collecter tous les mois plus de 150 tonnes de biodéchets. Ces biodéchets sont conduits à l’unique centre de méthanisation de la métropole bordelaise. Après une étape de déconditionnement permettant d’enlever les impuretés, les déchets sont incorporés dans le méthaniseur permettant de approche de développement durable Bénéfices environnementaux La gestion des biodéchets permet de lutter contre l’empreinte carbone qu’entraîne la fermentation issue de la dégradation de la matière organique. Cette gestion permet également de réduire la quantité de déchets incinérés. Bénéfices économiques Cette boucle de valorisation permet de faire émerger le potentiel énergétique et agronomique à travers la collecte des biodéchets des professionnels de la restauration et de l’alimentaire. Ce système est adapté à tous les volumes de biodéchets: du petit producteur au plus gros. Sources : [1] Ministère de la transition écologique Retour à l’encyclopédie Newsletter CirculAgronomie Abonnez-vous Facebook Youtube Linkedin Instagram Mentions légales Protection des données Copyright CirculAgronomie 2020
Lagadu

Lagadu, jeune entreprise rochelaise, propose une gamme de gâteaux apéritifs à base de résidus issus du brassage de la bière: les drèches.
Cyfruileg

Cyfruileg gives a second life to the « ugly » fruits and vegetables of the mass distribution by transforming them into juices, soups and jams.
Ovive

Ovive valorise les déchets coquilliers des ostréiculteurs en alimentation animale à destination principalement des gallinacés.
Echo-Mer

Echo-Mer Ecologie industrielle et territoriale Recyclage FRANCE Web: https://echo-mer.com/ Contact: echomer@wanadoo.fr Localisation: La Rochelle (17) Secteur: Valorisation de matière Date de création: 2001 Date de rencontre: 09/04/2021 Maturité du projet: Mature Association de protection des mers et de l’environnement littoral. Aperçu Histoire du projet Lors d’une transatlantique, David Beaulieu, le fondateur de l’association, reçoit l’écho de la mer. Au-delà des mots, il lui tient à cœur de mettre en œuvre des actions concrètes pour la protection de la mer et de l’environnement. En juillet 2001, il fonde l’association Echo-Mer à La Rochelle. Les premières actions portent sur le recyclage des piles usagées dans le port. Très vite, l’association s’intéresse plus généralement aux activités du monde nautique. Les actions de l’association se déclinent autour de deux grands axes : la pédagogie et la revalorisation de matières. Les matières valorisées sont les voiles usagées, les poches à huîtres, le liège et le néoprène. L’association souhaite limiter les impacts de la pollution engendrée par l’Homme sur l’écosystème marin. Chiffres clés Depuis janvier 2020, Echo-Mer a valorisé : 362 kg de poches à huîtres 1,745 t de bouchons de liège 763 m² de voiles de bateaux 62 kg de néoprène Piliers de l’économie circulaire Ecologie industrielle et territoriale par la mutualisation des flux entre acteurs. La valorisation des différentes matières permet de faire travailler des entreprises ou des associations de la région. Recyclage par les chaînes de valorisations mises en place par l’association fonctionnement du projet Pour écouter David Beaulieu présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! 1. Des actions florissantes depuis 2001 2001 : Collecte des piles sur les ports nationaux, l’opération Ponton Avant 2001, il n’existait dans les ports aucun lieu permettant la collecte des piles usagées. Des collecteurs (d’anciennes boîtes de balles de tennis) ont été mis à disposition dans les ports. D’abord dans le port de La Rochelle puis dans les ports de Charente Maritime pour être présent maintenant dans l’ensemble des ports de France. A titre d’exemple, ce sont 500 kg de piles qui sont collectées chaque année sur le seul port de La Rochelle. 2002 – 2003 : enquête et sensibilisation auprès des chantiers nautiques A cette date, la gestion des déchets toxiques était alors mauvaise voir inexistante. Il faut attendre 2008 pour les plaisanciers puis 2015 pour les entreprises avant d’avoir une gestion adéquate de ces déchets. Ce sont 50 tonnes de déchets toxiques qui sont jetés tous les ans. 2004 : “halte aux sac plastiques” sur l’île de Ré Cette action vise à la réduction des déchets à la source. L’opération a permis de diviser par trois la quantité de sacs plastique sur l’île. 2008 : gestion alternative des pesticides Pourquoi est-il essentiel de mieux gérer les pesticides ? Après utilisation dans les champs, ces substances s’infiltrent dans le sol où elles rejoignent les cours d’eau qui confluent tous au même endroit : la mer. Echo Mer participe à une gestion plus raisonnée des pesticides à travers des actions de sensibilisation à travers des interventions et des conférences. En 2005, l’association lance l’opération ‘Pesticide non merci’ puis se fixe l’objectif d’interdire l’utilisation des pesticides en bordure des quais de La Rochelle. Après plusieurs mois de combat, l’usage des pesticides est finalement interdit sur les bordures des quais. La végétation s’est de nouveau développée et notamment la criste marine, une plante halophile aux propriétés intéressantes. 2. La collecte et valorisation de matières Quatre matières sont récupérées puis valorisées par l’association : les voiles usagées (2008), les poches à huitres (2010), le liège (2012) et le néoprène (2016). Une seconde vie pour les voiles de bateaux : Les voiles de bateaux sont soumises à de nombreuses contraintes environnementales (vent, UV…) leur donnant une durée de vie de 5 à 10 ans. Cette durée peut être abaissée à un an pour les régates. Historiquement, les voiles étaient constituées de fibres naturelles telles que le lin ou le chanvre. Au fil des années, de nouveaux matériaux plus résistants sont apparus comme les polyamides, les polyéthylène ou les fibres de carbone. Ce sont des matériaux synthétiques et donc non biodégradables. Avec un si court turn-over, il semble important de donner une seconde vie à ces matériaux qui peuvent encore être utilisés. C’est la mission que s’est donné Echo-Mer qui récupère les voiles de bateaux usagers et les bâches publicitaires. Ces matériaux sont ensuite transformés en une large gamme de produits allant du simple accessoire à des sacs en toiles. Ces valorisation sont réalisées au sein de l’atelier pénitentiaire à Mont de Marsan (40) où huit travailleurs se forment à la couture professionnelle sur machine. Chaque pièce produite est unique. Cette valorisation permet d’empêcher l’incinération ou l’enfouissement des toiles usagers et des bâches publicitaires. Revalorisation des poches à huîtres : Les poches utilisées pour la culture des huîtres sont fabriquées à base de plastique. Il existe peu de filières de valorisation des poches d’huîtres usagées. Elles sont incinérées ou restent stockées au sein des bassins ostréicoles. Elles se dégradent alors et sont sources de pollution environnementale et visuelle. Echo-Mer travaille en partenariat avec Navicule Bleue, un Établissement de Service et d’Aide par le Travail (ESAT) situé à Arvert, pour valoriser les poches à huîtres. Ces dernières sont transformées en corbeille à papier, panier à provision, paillage pour les jardins, etc. Collecte des bouchons de liège : L’une des utilités des corbeilles en néoprène est de servir pour la collecte des bouchons de liège dans les restaurants et déchetteries. Plus de 80% de la production de liège est destiné à la fabrication de bouchon de bouteille de vin. En fin de vie, ces bouchons sont incinérés ou enfouis. Le liège présente pourtant des propriétés d’isolation thermique et phonique. Echo-Mer a mis en place l’opération “Ici, ça bouchonne” qui se décline en trois étapes : la collecte des bouchons auprès des déchetteries, restaurants et particuliers de Charente Maritime. le broyage des bouchons est réalisé par Ovive, une entreprise située
Trivalis

Trivalis Recyclage Ecologie industrielle et territoriale Consommation responsable FRANCE Web: https://trivalis.fr/ Contact: contact@trivalis.fr Localisation: La Roche-sur-Yon (85) Secteur: Gestion des déchets Date de création: 1997 (acquisition de la compétence traitement en 2003). Date de rencontre: 02/04/2021 Maturité du projet: Aboutie Trivalis est le syndicat mixte départemental d’études et de traitement des déchets ménagers et assimilés de la Vendée. Aperçu Histoire du projet Trivalis [1] est le syndicat mixte départemental d’études et de traitement des déchets ménagers et assimilés de la Vendée. Ce syndicat a été créé en 1997 avec la seule compétence « études ». En 2003, après transfert de la compétence « traitement » des collectivités locales, le syndicat devient opérationnel. Trivalis permet une coordination et une harmonisation départementale du traitement des déchets ménagers et assimilés de la Vendée. Trivalis traite les 200 tonnes de déchets journaliers produits par les résidents en Vendée. En effet, en 2020, un peu plus de 5000 tonnes de déchets ont été traitées. Le traitement comprend : les opérations de transport depuis les centres de transfert et les déchèteries vers les lieux de traitement et de valorisation. l’exploitation des installations publiques de traitement des déchets en Vendée ainsi que les études pour de nouveaux équipements et leur construction. la vente des matériaux recyclables aux filières industrielles et l’écoulement du compost aux agriculteurs. Ces opérations de traitement s’inscrivent dans le cadre d’une politique issue du Plan de Prévention et de Gestion des Déchets dont la compétence est de la Région des Pays-de-la Loire depuis la loi NOTRe. Une vingtaine de syndicats départementaux, comme Trivalis, existent en France. La particularité du syndicat vendéen est qu’il est maître d’ouvrage de tous ses équipements. Chiffres clés 795 466 habitants en Vendée (DGF 2020 : y compris les touristes séjournant dans le département, correspondant en moyenne à 100 000 habitants/ans) 6 720 km² de superficie 17 collectivités en charge de la collecte et adhérentes de Trivalis 450 000 déchets traités en 2020 Piliers de l’économie circulaire Ecologie industrielle et territoriale : via les réflexions menées sur l’implantation la plus judicieuse des équipements de traitement sur le territoire vendéen afin d’optimiser les flux et rationnaliser le transport. Toutes les filières de recyclage possibles sont mises en œuvre. Consommation responsable par les différentes actions de sensibilisation à la prévention et au tri des déchets : atelier zéro- déchets, visites au sein du centre de tri départemental et d’une usine de TMB, accompagnement du retour de la consigne du verre, campagne de communication contre les emballages, etc. Ces différentes actions permettent de faire réfléchir les citoyens sur leur mode de consommation de façon à réduire leurs déchets. Recyclage et valorisation pour la majorité des déchets ménagers et assimilés de la Vendée. fonctionnement du projet Pour écouter Marie-T Terrée présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! 1. La place de Trivalis dans la gestion des déchets des Vendéens Le territoire vendéen est composé de 17 collectivités, représentées sur la cartographie ci-dessous. Cartographie des collectivité [Trivalis] Ce sont les collectivités qui sont en charge de la collecte des déchets recyclables, des ordures ménagères et de la gestion des déchèteries où elles accueillent leurs usagers. Ainsi, ce sont elles qui fixent : le mode de collecte les fréquences de passage Le prélèvement de la taxe ou de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères due par les usagers. Toutes ces collectivités travaillent avec Trivalis dont elles sont adhérentes. Une fois la collecte des déchets effectuée, la mission de Trivalis commence : gérer les déchets en fonction de leur nature. Le syndicat vendéen dispose d’une vingtaine d’ infrastructures pour gérer les déchets du territoire : 12 centres de transferts de déchets Un centre de tri des emballages 4 sites de stockage des déchets ultimes 2 usines de tri-compostage des ordures ménagères 5 plateformes de compostages 4 plateformes de compostage de quartier Cartographie des équipements [Trivalis] 2. Qu’est-ce que la redevance incitative ? La redevance incitative [2] vient en remplacement de la TEOM, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. La TEOM est un impôt local basé sur la valeur locative du logement (prélevée dans la taxe foncière). La redevance incitative est la contribution qui est demandée aux usagers pour utiliser les services publics des déchets. Ces services sont les suivants : la collecte des déchets, le fonctionnement des déchèteries, le traitement et le développement de nouvelles filières de recyclage. La redevance se veut plus juste puisque son coût se base sur la production réelle de déchets des ménages. Elle s’applique à tous les utilisateurs et ne concerne pour l’instant que les ordures ménagères. En Vendée, une collectivité projette de faire payer la présentation du bac jaune en plus du bac d’ordures ménagères. Une première. Le calcul de la redevance se base sur : une part fixe qui comprend l’abonnement au service et un forfait de base calculé à intégrant un nombre de levées de bacs ou d’ouverture de bornes de dépôts. une part variable qui s’applique en cas de levées au-delà de celles fixées dans la part fixe. La redevance incitative présente de multiples avantages. Elle incite chacun à mieux trier ses déchets, permettant en aval de réduire la quantité de déchets enfouis. 3. La caractérisation d’une poubelle vendéenne Pour gérer convenablement les déchets produits sur le territoire, il convient de connaître la composition des déchets générés. Ainsi, une caractérisation des poubelles vendéennes permet d’anticiper l’évolution de la gestion de ces déchets qui sont corrélés à l’évolution du mode de vie/consommation des Vendéens. La caractérisation des poubelles permet de s’apercevoir que les biodéchets y occupent une place importante puisqu’ils représentent plus de 40 % des déchets. Cette part importante de biodéchets interroge. Sachant que la plupart des habitations sont pavillonnaires, la mise en place du compostage individuel est aisément réalisable. La preuve, près de 120 000 composteurs individuels sont présents dans les jardins. Le compostage en tas existe, il n’est pas dénombré. Le compostage collectif existe également : 80 installations sont en place
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Les Marmites Volantes proposent un service de restauration engagé dans un modèle de transition écologique.