A La Ferme d’Aunis

A La Ferme d’Aunis Approvisionnement durable Consommation responsable FRANCE Web: https://www.a-la-ferme-d-aunis.com Contact: alafermedaunis@gmail.com Localisation: Surgères (17) Secteur: Magasin de producteurs Date de création: 2010 Date de rencontre: 15/04/2021 Maturité du projet: Mature Un magasin de producteurs Aperçu Histoire du projet A La ferme d’Aunis est un magasin de producteur basé à Surgères en Charente-Maritime (17). Le magasin de producteurs est organisé sous la forme d’une association dont le président est Emmanuel Bonacki. Ce magasin alimentaire propose une large gamme de produits allant des fruits et légumes à la viande en passant par les produits laitiers alimentés par 33 producteurs situés dans un rayon de 100 km autour du point vente. Chiffres clés 33 producteurs des produits locaux à moins de 100 km du lieu de vente Piliers de l’économie circulaire Consommation responsable avec des produits locaux, de saison et s’inscrivant dans une démarche d’agriculture durable. Approvisionnement durable avec commercialisation des produits agricoles limitant le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur. fonctionnement du projet Pour écouter Laurence Février présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! 1. La genèse du projet En 2009, un des amis d’Emmanuel Bonacki ouvre un magasin de producteurs à La Rochelle : Panier de nos campagnes. C’est le tout premier magasin de producteur de Charente Maritime qui voit le jour. Il émet l’idée de monter un magasin du même type sur Surgères, en partenariat avec la chambre d’agriculture. En 2010, l’association est créée et compte 6 membres. Lle moment est venu de trouver un local. L’association a donc loué un local qualifié de haute qualité environnementale (HQE). Le local est autonome en chauffage et concorde avec la démarche de circuit court. Le magasin ouvre en septembre 2011 et compte alors 25 producteurs. Les horaires d’ouverture sont du jeudi 14h au samedi 13h avec 1 salarié et 3 producteurs de permanence. Les objectifs fixés à l’ouverture sont de 450 clients avec un panier moyen de 35€ soit un chiffre d’affaires de 15 000€ par semaine. Le chiffre d’affaires réel est de 19 000€ par semaine. En juillet 2015, un incendie se déclare dans une autre partie du bâtiment. La propagation des fumées rend la structure instable impliquant une fermeture du bâtiment complet. La commune leur prête alors un local relais ou le magasin reste pendant une année. En janvier 2016, l’association part en quête d’un terrain pour y construire son nouveau magasin. L’achat du terrain s’élève à 13 000€ et la construction du bâtiment à 700 000€. Le bâtiment est de bois et se rapproche du design des bâtiments d’autrefois. Sa construction prend fin en décembre 2017 et de nouveaux producteurs se sont ajoutés au projet ce qui permet d’atteindre le nombre de 33 producteurs. Le système d’ouverture reste le même mais il y a cette fois 2 salariées et 2 producteurs de permanence. L’objectif passe à 25 000€ TTC par semaine, soit environ 700 clients par semaine avec un panier moyen de 35€. 2. De la fourche à la fourchette Lors de la création de l’association, une charte à été définie, permettant de statuer sur les producteurs pouvant faire partie du magasin. -> Le producteur doit se situer dans un rayon de 100km autour du lieu de vente. -> Il n’y a pas d’attachement particulier sur un label (bio notamment), le choix se porte plus sur la pratique d’une agriculture raisonnée. Il n’y a pas de règles définissant ce qu’est l’agriculture raisonnée mais les producteurs se connaissent et savent comment chacun travail. -> Pour ce qui est de l’élevage : interdiction d’utiliser des OGM dans l’alimentation des bêtes. attache particulière au bien-être animal achat et revente interdit : ce qui est vendu dans le magasin doit obligatoirement venir de chez le producteur. Cette clause entraîne parfois des manquants transparence totale : le client peut avoir accès au passeport de l’animal qui indique son âge, sa provenance… -> Obligation d’avoir des producteurs de permanence lors des journées d’ouverture : de la fourche à la fourchette. Cette clause est présente dans la convention avec la chambre d’agriculture. Le nombre de permanence attribué à chaque producteur dépend de son chiffre d’affaire sur les ventes du magasin. -> Les producteurs doivent être affiliés MSA ou ENIM (pour les ostréiculture). L’un des bémols à une production dans un rayon de 100 km autour du point de vente est que tous les produits ne sont pas disponibles. C’est notamment le cas pour les fruits d’été qui sont peu produits dans la région. Il y a un producteur de fraises et un producteur d’abricot et de nectarine mais les récoltes sont très variables d’une année sur l’autre. 3. Une diversité de produits Le magasin présente une grande diversité de produits : viande (autruche, boeuf, porc, veau, poulet, canard, agneau, lapin, pigeon) : 7 producteurs crémerie (yaourt et beurre au lait de vache, lait et fromage de chèvre) : 3 producteurs fruits et légumes (pomme, poire, confiture, compote, betterave, herbes aromatiques, kiwi, champignons…) : 8 producteurs fleurs et plants : 2 producteurs boissons alcoolisées (bière et vin) : 3 producteurs pâtes : 1 producteur farines, pains, brioches : 2 producteurs noix : 1 producteur sel : 1 producteur miel : 1 producteur huiles et graines d’oléagineux : 1 producteur fruits de mer (huîtres, gambas…) : 2 producteurs infusion : 1 producteur oeufs de poule : 1 producteur Le seul produit manquant est le poisson. Pour le moment, l’association n’arrive pas à trouver un pêcheur qui entre dans la charte de l’association. De plus, la contrainte est plus forte puisqu’il devrait être présent chaque semaine pour vendre son poisson. Ces jours de permanence sont des jours de pêche en moins. 4. Le fonctionnement du magasin La vente se déroule du jeudi 14h au samedi 12h30 chaque semaine. Il y a deux salariés et deux producteurs de permanence qui assurent le fonctionnement de la boutique : réassort si nécessaire, distribution de la viande, encaissement… Les producteurs peuvent livrer quand ils souhaitent
L’Echo des Bocaux

L’Echo des Bocaux Allongement de la durée de vie Approvisionnement durable Consommation responsable Economie de la fonctionnalité FRANCE Web: https://lecho-des-bocaux.business.site/ Contact: lechodesbocaux@gmail.com Localisation: Saumur (49) Secteur: Epicerie vrac Date de création: 2016 Date de rencontre: 27/03/2021 Maturité du projet: MAture Une épicerie zéro déchet qui compte bien démocratiser le vrac aux saumurois Aperçu Histoire du projet L’Echo des Bocaux, situé à Saumur tout près de l’église Saint-Pierre, est une épicerie vrac. Cette épicerie zéro déchet de 50m² propose environ 1 200 produits principalement sous format vrac. Avec une collection de références alimentaire (⅔ des produits) et de références non alimentaires (⅓ des produits), l’Echo des Bocaux se place en tant que commerce de proximité et compte bien allier un mode de consommation zéro-déchet à la création d’un lien de proximité entre consommateurs et producteurs locaux. La fondatrice, Marion, met un point d’honneur à l’instauration d’un véritable contact avec le client pour le conseiller et l’orienter. L’idée est de revenir à la place de l’épicerie que l’on pouvait retrouver à l’époque de nos grands-parents. Chiffres clés 1 200 références en catalogue 400 clients par semaine Piliers de l’économie circulaire Approvisionnement durable à travers un travail de sourcing pour les produits vendus à l’épicerie. Il y a trois critères de sélection (schéma triptyque à faire) qui sont le vrac, le local et le bio. Pour pouvoir être vendu au sein de l’épicerie, chaque produit doit au moins cocher deux critères (tous les produits ne sont pas propice à une vente en vrac) Économie de la fonctionnalité à travers l’usage de bocaux. Les bocaux utilisés sont tous issus de récupération. Contrairement à d’autres épiceries vrac, tous les types de bocaux sont acceptés : il n’y a pas un calibre particulier. L’équipe se charge de vérifier l’état du bocal et de le nettoyer. Si le magasin a besoin de bocaux, une demande est faite dans la newsletter envoyée toutes les semaines. Les clients viennent par la suite pour donner leurs bocaux. Ce système de récupération semble porter ses fruits puisque le magasin n’a pas besoin ni d’acheter des bocaux en verre ni de mettre en place un système de consigne pour les contenants. Consommation responsable par la démocratisation d’une consommation zéro déchet, local et de produits répondant à des critères de production. Allongement de la durée de vie des contenants: on utilise plus un emballage unique mais des bocaux en verre réutilisables. fonctionnement du projet Pour écouter Marion présenter le projet, tu peux regarder la vidéo tout en bas de l’article ! 1. L’histoire du projet L’Echo des Bocaux est une épicerie vrac ouverte depuis 2018 dans le centre de Saumur du lundi au samedi, dans une ancienne armurerie. Ce projet, créé par Marion, fait suite à un voyage de la fondatrice en Amérique du Sud. Cette dernière se rend compte de la proximité entre producteurs et consommateurs lors de ce séjour. Lors de son retour en France, elle s’aperçoit que ce lien est éteint. C’est en partant de ce constat que Marion ouvre une épicerie vrac alliant commerce du quotidien à une consommation vrac, locale et bio accessible à tous. Son objectif depuis son ouverture est de proposer tous les produits du quotidien, de l’alimentaire au non alimentaire, de la cuisine à la salle de bain. En 2019, elle est rejointe par Ariane puis en 2020 par Chloé. Dès son ouverture, l’Echo des Bocaux est adhérent à l’association interprofessionnelle de la vente en vrac: Réseau Vrac. Cette association, ayant pour ambition de structurer et accompagner la filière du vrac,est un véritable support pour l’épicerie. Marion peut notamment s’appuyer sur l’organisme pour répondre à ses questions (juridique, réglementaire ou encore logistique) et à l’orienter vers d’autres professionnels de la filière. Réseau Vrac, l’association interprofessionnelle pour le développement de la vente en vrac [1] Réseau Vrac est l’unique organisation professionnelle dédiée à la démocratisation du vrac en France dans le monde. Cette association structure et accélère le développement de ce nouveau marché pour donner accès à une consommation durable et responsable. Réseau Vrac fédère et accompagne plus de 1700 professionnels de la filière, distributeurs, producteurs, fournisseurs et porteurs de projet en France et dans le monde. L’association se fixe trois missions: Structurer et professionnaliser le marché du vrac avec des actions de lobbying à impact positif, la création de guides métiers, des formations à la réglementation et aux bonnes pratiques d’hygiène, des groupes de travail pour élaborer les pratiques à adopter par l’ensemble du secteur sur des thématiques données Développer la filière du vrac et un écosystème vertueux avec l’élaboration d’outils, de services, de réflexions et de partenariats permettant l’accélération des projets et activités des professionnels adhérents : Encourager le passage au vrac avec la création de contenus pour guider les citoyens dans leur démarche vrac, la participation à des événements clés pour aller à la rencontre de tous les publics et l’aide aux villes et aux régions pour les accompagner à développer le vrac dans leurs territoires. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des épiceries vrac près de chez vous: https://reseauvrac.org/epiceries-vrac/ 2. Des bocaux pour tout et pour tous Les produits secs, fromage et cosmétiques solides sont vendus dans des bocaux en verre. Les produits sont ainsi présentés à l’état brut. En ce qui concerne les produits ménagés, ils sont soumis à des normes strictes. Ils sont vendus dans des bidons en plastique et chaque bidons est spécifique à un produit: on ne peut pas utiliser un récipient ayant contenu des denrées alimentaires pour y mettre des produits ménagers (et inversement). 3. Des contenants non consignés Depuis sa création en 2018, l’épicerie saumuroise n’a pas mis en place de consigne pour les bocaux en verre. L’équilibre matière est permis grâce à l’apport de bocaux vides par les clients. Si il y a un besoin de bocaux, l’équipe le fait savoir dans la newsletter hebdomadaire et les clients ramènent des bocaux en verre par la suite. Ce système semble avoir fait ses preuves puisque le magasin n’a jamais été en pénurie de bocaux. L’absence
Le Drive tout nu

Le drive tout nu est un drive zéro déchet permettant de faire l’ensemble de ses courses du quotidien en vrac.
Les Marmites Volantes

Les Marmites Volantes proposent un service de restauration engagé dans un modèle de transition écologique.
Pousse Pousse

Une box zéro déchet ludique et écolonomique
Biomédé

Pionnier et leader mondial de l’extraction par les plantes des métaux lourds dans les sols agricoles.
Miam Collectif

Le Miam Collectif, une association pour proposer une alimentation saine au plus grand nombre dont le projet phare est sa cantine solidaire.
Vépluche

Vépluche est un exemple de solution d’économie circulaire appliquée aux biodéchets de la restauration collective et commerciale.
L’offre proposée est double : une collecte gratuite des biodéchets et en contrepartie de laquelle les restaurateurs s’engagent à acheter des fruits et légumes proposés par Vépluche.
La collecte et la distribution des produits se fait selon une logistique zéro carbone, avec l’application de la règle du dernier kilomètre zéro carbone. Pour cela, Vépluche utilise un vélo super-cargo et une camionnette électrique assurant une distribution des aliments et une collecte des déchets avec une empreinte carbone réduite.
Les biodéchets sont compostés dans leur usine basée à Châtillon pour être transformés en terreau, vendu notamment chez des fleuristes parisiens et auprès de la ville.
Spir’Up – La Spiruline des Pyrénées

Spir’Up Approvisionnement durable FRANCE Site web : https://www.spirup.fr/ Contact : contact@spirup.fr Secteur : Agriculture Localisation : Buros, Pyrénées-Atlantiques (64) Date de création : 2018 Date de rencontre : Août 2020 A ne pas confondre avec une algue marine, la spiruline est une cyanobactérie vieille de plusieurs milliards d’années. Sa qualité hautement nutritionnelle lui confère de nombreux bienfaits pour l’organisme. Aperçu Histoire du projet Deux jeunes entrepreneurs sont à l’origine de Spir’Up : Anthony est originaire de Dordogne et Julien des Landes. Ils se sont tous deux rencontrés à la fac où ils ont fait un master d’hydrologie. Ils partageaient un intérêt commun pour la Spiruline et ont voulu bien se renseigner avant de se lancer dans sa production. C’est ainsi qu’ils ont entamé une recherche bibliographique complète sur le sujet avant de faire des stages chez des spiruliniers français. Ils ont ensuite fait une étude économique et une étude de marché sur la région paloise, puis démarché des banques et des communes de l’agglomération pour trouver un terrain. Ils s’installent en février 2018 en location sur un terrain de la commune de Buros, à quelques kilomètres de Pau. Une première petite serre est montée avec 2 bassins qu’ils ensemencent avec de la Spiruline récupérée chez une collègue spirulinière de la région. Ils développent en parallèle un laboratoire où ils effectuent leurs premiers tests fin 2018. La grande serre de 1300 m2 avec ces 4 bassins, ainsi que le site de vente sont achevés en 2019 et ils commercialisent depuis fin 2019. La serre, les bassins et le réseau électrique ont été entièrement montés par leurs soins. De la récolte au conditionnement, tout est effectué à la ferme : ils commercialisent leurs sachets de paillettes de Spiruline directement à la ferme avec un système de casiers à code ou expédient via des livraisons. Chiffres clés 4 bassins de 25 m3 60 m2 de labo cultures d’avril à octobre (eau entre 20°C et 40°C) 2 à 3 récoltes par semaine Piliers de l’économie circulaire Approvisionnement Durable fonctionnement du projet 1. La spiruline et ses bienfaits La spiruline est une cyanobactérie qui mesure 50 micromètres et qui existe depuis 3,5 milliards d’années. Les cyanobactéries réalisent la photosynthèse et sont à l’origine du dioxygène sur notre planète, c’est grâce à ces bactéries que la vie est possible sur Terre. La Spiruline était déjà consommée par de très anciennes civilisations comme les Aztèques et les Mayas1. Elle occupait même une place importante dans certaines tribus des abords du lac Tchad en Afrique. Elle n’a été redécouverte que récemment et est désormais cultivée un peu partout dans le monde. En France, on compte aujourd’hui 150 fermes de Spiruline regroupées sous la Fédération des Spiruliniers de France. La Spiruline possède une qualité nutritionnelle très importante et comporte de nombreux bienfaits pour l’organisme : un effet détox (fixe les métaux lourds et permet de les évacuer de l’organisme) du fer hautement assimilable de la bétacarotène de la chlorophylle des protéines (de 60% à 70% !), 8 acides aminés essentiels au corps humain des oligoéléments des antioxydants des vitamines B, D, E, K, PP de la phycocyanine : un molécule caractéristique immunostimulante et détoxifiante du calcium spirulan (Ca-Sp) à action antivirale puissante anti-inflammatoire En résumé, c’est un superaliment 100% naturel qui possède pratiquement tout ce dont le corps a besoin : l’organisme n’a plus qu’à se servir ! C’est la source nutritionnelle la plus complète que l’on puisse trouver à l’état naturel.De plus, contrairement aux autres végétaux qui effectuent la photosynthèse, la Spiruline ne possède pas de parois cellulosiques ce qui la rend très facilement assimilable par l’organisme humain (qui ne digère pas la cellulose). L’absorption de ses micronutriments est ainsi optimale. Sa consommation est fortement conseillée en cas de carences et malnutrition, mais c’est un superaliment que l’on conseille également en cas de : fatigue et/ou troubles du sommeil troubles digestifs allergies problèmes de vue cholestérol performance sportive et récupération (meilleure oxygénation) réparation musculaire 2. Culture de la spiruline Comment se cultive la Spiruline ? La Spiruline prolifère très vite dans une eau entre 20°C et 40°C, salée et basique. Le pH de l’eau est compris entre 10 et 10,5, ce qui empêche le développement d’autres bactéries qui pourraient faire concurrence. L’eau est salée avec du sel extrait localement à Salies-de-Béarn (64). Chez Spir’up, on dénombre 4 bassins indépendants de 25 m3 couvrant chacun 250 m2. Ces bassins sont équipés d’agitateurs de manière à ce les bactéries circulent bien et que la photosynthèse puisse s’effectuer de manière homogène. Une solution azotée est apportée pour alimenter les bactéries et le pH est régulé grâce à l’ajout de bicarbonate de soude. L’eau des bassins est renouvelée environ tous les ans et demi : l’eau est transférée dans la serre de lagunage afin d’en extraire le sel qui est ensuite acheminé en déchetterie. La culture de la Spiruline est donc très économe en eau et en énergie. La production se fait en circuit fermé où seule de l’eau pour compenser l’évaporation est ajoutée. Anthony et Julien ont fait le choix de ne pas produire en hiver pour ne pas avoir à chauffer l’eau, ils compensent cette période sans production par une surface de production plus élevée. D’avril à octobre ils effectuent 2 à 3 récoltes par semaine, quand les températures baissent, les cyanobactéries entrent en dormance et ne se remettront à produire que quand la température de l’eau leur sera favorable. Ils pratiquent une culture raisonnée de la Spiruline : tous les paramètres de l’eau sont mesurés régulièrement, ils veillent à la stabilisation de ces paramètres, et les apports azotés sont calculés en fonction de la récolte et des besoins de la culture. Comment se déroule une récolte chez Spir’up ? La récolte de la Spiruline s’effectue en plusieurs étapes : Tendre une corde sur ⅓ de la surface pour ramener la Spiruline au bord du bassin. Pompage et filtrage sur une table de fixation, on obtient une sorte de crème de Spiruline. Transfert rapide de cette crème au labo et pressage dans des valises sous vide, on obtient de la Spiruline fraîche consommable dans les 2 jours. Réalisation de spaghettis avec cette Spiruline fraîche (à texture de pâte à modeler) déposés sur clés de séchage.
Papa Outang

Une pâte à tartiner à faire chez soi qui participe à la sauvegarde des orang-outangs