Kiss The Ground

    États-Unis

Web: kisstheground.com

Contact: info@kisstheground.com

Localisation: Los Angeles, États-Unis

Secteur: Agriculture, Vente et services

Une organisation à but non lucratif dont l’objectif est d’inciter les gens à participer à la construction de sols sains pour faire face au changement climatique.

Aperçu

L’un des plus grands défis de notre époque est le changement climatique. Ryland Engelhart, lors d’une conférence en Nouvelle-Zélande, a découvert que le sol peut être une solution pour lutter contre le changement climatique. En effet, un sol sain peut séquestrer le carbone de l’atmosphère. Mais le sol a d’autres bonnes fonctions : eau propre, production de nourriture, habitats, etc. Ryland a commencé à faire connaître tous les avantages d’un sol sain à d’autres personnes. Cette histoire a inspiré beaucoup de personnes, et Kiss the ground est né.
Il a fondé cet organisme à but non lucratif, en 2013, avec pour mission d’inspirer la participation au mouvement mondial de restauration des sols à travers 4 programmes : médias, éducation, terres agricoles et jardins. Une autre partie de l’entreprise s’occupe des coalitions nationales et internationales dont l’objectif principal est d’augmenter le carbone et la biodiversité des sols sur 500 millions d’acres de terres d’ici 2050. 
L’organisme est composé de 6 employés et de plusieurs contractants qui travaillent à temps partiel, 20 heures par semaine : au total, 15 personnes sont concernées.

  • Association à but non lucratif créée en 2013 ;
  • 15 personnes impliquées dans cet organisme ;
  • 6 programmes mis en œuvre afin de lutter contre le changement climatique en utilisant le sol comme solution.
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  • Approvisionnement durable

fonctionnement du projet

Le premier objectif de Kiss The Ground est de partager avec tout le monde que la construction de sols sains peut être une solution à la crise du changement climatique. Pour atteindre cet objectif, ils ont mis en place six programmes différents :

Ce programme permet d’illustrer la santé des sols et de ses avantages dans la lutte contre le changement climatique : ils ont réalisé différents films sur l’histoire des sols, du compost et même des personnes qui travaillent sur ces sujets. Ils utilisent également plusieurs médias sociaux ou youtube pour communiquer et ils travaillent avec une entreprise spécialisée dans ce domaine. Dans une de leurs vidéos, on peut voir des acteurs célèbres, c’est une stratégie pour garder l’attention du public.

Ils sensibilisent les marques, les agriculteurs, les décideurs politiques, les consommateurs et les étudiants à la santé des sols et à l’agriculture régénératrice. Ils donnent des cours aux élèves du secondaire sur le cycle du carbone, la photosynthèse, les sols, l’agriculture régénératrice et l’action communautaire. Ils font des présentations lors de conférences, d’événements et dans les écoles. Ils étaient également présents à la Cop 21 à Paris. Chaque année, 24 volontaires sont sélectionnés pour réaliser ce programme d’éducation, qui comprend également un programme téléchargeable sur la santé des sols, qui sera bientôt publié.

Ils aident les agriculteurs à passer à une agriculture régénératrice : c’est un nouveau programme encore en développement. Une fois qu’un agriculteur a mis en place un plan d’exploitation du carbone, il peut bénéficier d’un financement de l’État de Californie pour mettre en œuvre ce plan.
Ce n’est pas une activité de conseil, ils mettent en relation les agriculteurs et les consultants, mais aussi les agriculteurs et les restaurants qui souhaitent utiliser des ingrédients provenant de fermes régénératives pour soutenir des pratiques régénératives. Les agriculteurs qui souhaitent passer à l’agriculture régénérative peuvent apprendre à changer leurs pratiques grâce au Savory Institute (https://www.savory.global/). L’institut propose des formations, les agriculteurs doivent payer pour les suivre.

Ils agissent aussi juste autour d’eux, dans leur communauté où ils vivent. À Venice Beach, ils ont créé un jardin pour développer l’agriculture urbaine régénératrice. Cet espace, ouvert au public, leur permet de montrer comment on peut cultiver une terre avec des pratiques saines. Ils organisent des événements, des journées de travail communautaire (les lundis, mercredis et certains samedis) et des stages de formation professionnelle pour les sans-abri :

  • un programme de formation professionnelle au jardinage de douze semaines pour les jeunes sans-abri ;
  •  les jeunes sont payés pour apprendre et travailler au jardin six heures par semaine ;
  • le programme comprend des travaux pratiques de jardinage, des conférences, du mentorat et une aide au placement professionnel.

Une fois par semaine, une école utilise le jardin pour des cours en plein air.  Au total, une centaine de bénévoles y travaillent. La nourriture cultivée est donnée à ces volontaires, c’est un jardin à but non lucratif.

Ils proposent des formations, des outils et un soutien à ceux qui s’inspirent de l’agriculture régénératrice et des sols sains. Le prochain cours de formation Soil Advocate débutera en janvier 2020 et sera accessible en ligne de partout. Il coûtera 200$ pour la formation complète.

Ce nouveau programme aide les marques à investir dans le programme Farmland en soutenant l’agriculture régénératrice et la pénurie de carbone.

approche de développement durable

Les avantages du soutien à l’agriculture régénérative sont multiples : 

  • inverser le changement climatique ;
  • reconstituer la matière organique des sols ;
  • restaurer la biodiversité des sols ;
  • capturer le carbone ;
  • améliorer le cycle de l’eau.

Nous ne pouvons pas vraiment quantifier les avantages résultant des médias et des programmes d’éducation, mais les gens seraient plus conscients de leur impact environnemental et pourraient adopter des pratiques plus durables dans leur vie quotidienne.

  • De par son statut d’association à but non lucratif, aucune somme d’argent n’est créée par les différentes activités. De temps en temps, ils peuvent gagner de l’argent. Par exemple, certaines personnes leur demandent de créer un film sur leur organisme et ils donnent de l’argent pour cela.
  • Partage des connaissances et sensibilisation à la question des sols, de l’agriculture régénératrice et de l’environnement en général.
  • Conseils aux agriculteurs pour passer à l’agriculture régénératrice et créer des liens économiques et sociaux entre les agriculteurs, les restaurants et les clients.
  • Aide aux sans-abri pour développer de nouvelles compétences et réintégrer la société (programme de formation professionnelle). Le jardin est aussi un lieu où les gens peuvent être et travailler ensemble, il participe à la consolidation de la communauté.

Reproductibilité & perspectives d'évolution

Ce système d’organisme pourrait être reproduit partout, il ne nécessite pas beaucoup d’équipements, de bâtiments ou d’emplacements spécifiques. Comme nous l’avons dit précédemment, la principale difficulté est de disposer de suffisamment d’argent pour le mettre en œuvre et avoir un impact significatif. L’enjeu est de créer des partenariats avec des organismes publics ou privés, de les convaincre de soutenir le projet.

La principale contrainte est économique : ils essaient de collecter de plus en plus d’argent pour développer leurs activités et sensibiliser la population. Ils disposent de dons individuels par le biais de leur site web et de dons privés de la part d’entreprises. Certaines personnes donnent de l’argent chaque mois, régulièrement.

Plusieurs programmes sont encore en cours de développement comme le programme pour les entreprises.

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