Alors dès 1984, deux avant la fermeture des mines, le maire de l’époque a une vision claire : il faut se réinventer sans se renier et en qualifiant les atouts du modèle actuel que sont la très forte solidarité, l’expertise et l’envie commune de faire des choses.
C’est d’abord sur la culture que s’appuie la commune pour se réinventer, en créant un festival dès 1984, les Gohelliades, qui consiste à exposer pendant quinze jours tous les savoirs faires du territoire, tous les projets qui donnent du souffle et qui permettent aux gens de se représenter un avenir plus durable.
C’est d’abord un formidable outil d’éducation populaire et cela permet également aux Loossois.es de reprendre du pouvoir sur leur propres vies, pouvoir auparavant entériné par le système minier qui contrôlait absolument tout. De nombreux projets artistiques ont eu lieu sur les terrils et autour de l’histoire minière, permettant de porter un nouveau regard sur cette histoire locale et d’en finir avec la honte.
Juin 2012 signe l’aboutissement d’un travail collectif mené notamment par Jean-François Caron, fils de Marcel Caron et maire à sa suite : le bassin minier et les terrils de Loos-en-Gohelle sont reconnus au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Origine des Gohelliades, source : ville de Loos-en-Gohelle